Imposition des dividendes et des salaires dans les sociétés par actions

En tant que propriétaire d’une société par actions, vous avez la possibilité de retirer des bénéfices de l’entreprise soit sous forme de salaire, soit sous forme de dividendes. Il existe différentes règles fiscales pour ces deux types de revenus, et la manière dont vous choisissez de retirer l’argent peut avoir un impact significatif sur la fiscalité totale. Comprendre la différence entre la fiscalité des salaires et des dividendes est crucial pour optimiser votre planification fiscale et tirer le meilleur parti de votre entreprise.
Nous allons examiner de plus près comment fonctionne la fiscalité des salaires et des dividendes, ce que signifie la double imposition, et combien de salaires et de dividendes on peut retirer d’une société par actions, c’est-à-dire comment optimiser les retraits de dividendes et de salaires dans votre société par actions.
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Plan de l'article
- Différences entre salaire et dividende pour les propriétaires
- Double imposition pour les sociétés par actions
- Comment fonctionne la double imposition ?
- Impôt sur les dividendes et imposition des plus-values
- Espace de distribution selon les règles 3:12
- Imposition des gains en capital lors de la vente d’actions
- Comparaison entre salaire et dividende
- Comment optimiser le prélèvement de salaire et de dividendes ?
- Maximiser les dividendes selon les règles 3:12
- Combiner salaire et dividende pour un effet optimal
Différences entre salaire et dividende pour les propriétaires
Les propriétaires d’entreprises peuvent choisir de se rémunérer par le biais d’un salaire ou de dividendes. Le salaire est soumis à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales, tandis que les dividendes sont généralement soumis à un impôt sur les sociétés et à un impôt sur le revenu des capitaux mobiliers. Le choix entre salaire et dividende peut avoir des implications fiscales importantes et dépend de la situation financière et des objectifs de l’entreprise.
En tant qu’entrepreneur dans une société par actions, vous êtes confronté au choix de percevoir un salaire ou des dividendes, ou une combinaison des deux. Il est important de comprendre la différence dans la fiscalité de ces deux formes de revenus afin de pouvoir prendre la bonne décision en fonction de vos objectifs financiers et de votre situation fiscale.
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Salaire – imposé comme revenu du travail
Le salaire que vous retirez de votre société par actions est imposé comme revenu du travail. Cela signifie que vous devez payer l’impôt sur le revenu selon les barèmes fiscaux ainsi que les cotisations patronales. Le montant de l’impôt que vous payez dépend de votre revenu et de votre lieu de résidence dans le pays, l’imposition est proportionnelle et peut varier de 30 % à plus de 50 %, en fonction de votre niveau de revenu. La partie du salaire qui dépasse le seuil de l’impôt national, est imposée avec un impôt national supplémentaire de 20 %.
Distribution – imposée comme revenu du capital
La distribution que vous retirez de votre société par actions est imposée comme un revenu du capital, ce qui signifie que le taux d’imposition est généralement plus bas que pour un salaire. Dans une petite entreprise, les distributions peuvent être imposées à 20 % sous certaines conditions (selon les règles 3:12). Les distributions au-delà de ce montant sont imposées comme un revenu de service, ce qui peut entraîner un taux d’imposition plus élevé.
Double imposition pour les sociétés par actions
Les sociétés par actions sont soumises à une double imposition. Cela signifie que les bénéfices de la société sont d’abord imposés au niveau de la société, puis les dividendes distribués aux actionnaires sont également imposés au niveau des actionnaires. Cette double imposition peut être un inconvénient pour les investisseurs, car elle réduit le rendement net des investissements.
Un concept important lorsqu’il s’agit de distribution dans les sociétés par actions est la double imposition. Cela signifie que le bénéfice de la société est imposé deux fois : d’abord au niveau de la société, puis au niveau individuel lorsque le bénéfice est distribué sous forme de dividendes.
Comment fonctionne la double imposition ?
La double imposition se produit lorsque les mêmes revenus sont imposés deux fois par différentes juridictions fiscales. Cela peut se produire, par exemple, lorsqu’une entreprise opère dans plusieurs pays et que chaque pays impose des taxes sur les revenus générés sur son territoire. Pour éviter cela, de nombreux pays ont signé des conventions fiscales bilatérales qui permettent de réduire ou d’éliminer la double imposition. Ces conventions prévoient généralement des mécanismes tels que des crédits d’impôt ou des exemptions pour les revenus déjà imposés dans une autre juridiction.
Tout d’abord, les bénéfices de l’entreprise sont imposés à l’impôt sur les sociétés, qui est actuellement de 20,6%. Ensuite, les dividendes que les actionnaires retirent sont imposés soit comme des revenus de capital (20-30%), soit comme des revenus de service si l’espace de distribution est dépassé.
Impôt sur les dividendes et imposition des plus-values
L’impôt sur les dividendes et l’imposition des plus-values sont des aspects importants de la fiscalité des investissements. Les dividendes sont généralement soumis à un impôt forfaitaire, tandis que les plus-values peuvent être imposées à des taux différents selon la durée de détention des actifs. Il est essentiel de comprendre ces règles pour optimiser la gestion fiscale de son portefeuille d’investissements.
Lorsque vous retirez des dividendes de votre société par actions, ceux-ci sont imposés comme des revenus de capital, mais plusieurs facteurs déterminent le taux d’imposition applicable et le montant que vous pouvez retirer. Cela est principalement régi par les règles 3:12 mentionnées précédemment.
Espace de distribution selon les règles 3:12
Les règles 3:12 sont des dispositions fiscales suédoises qui régissent la manière dont les dividendes et les gains en capital provenant des actions de sociétés fermées sont imposés. Ces règles visent à empêcher les propriétaires de petites entreprises de convertir les revenus du travail en revenus de capital, qui sont généralement soumis à un taux d’imposition plus faible. Les règles 3:12 déterminent le montant des dividendes qui peuvent être distribués à un taux d’imposition favorable.
Pour être imposé à 20 % en tant que revenu du capital sur les dividendes, vous devez rester dans ce qu’on appelle l’espace de distribution, calculé selon les règles 3:12. Cet espace peut être basé soit sur la masse salariale de l’entreprise (règle de la masse salariale), soit sur un montant forfaitaire (règle simplifiée).
Imposition des gains en capital lors de la vente d’actions
La vente d’actions peut entraîner des gains en capital, qui sont soumis à l’impôt. Le montant de l’impôt dépend de plusieurs facteurs, y compris la durée pendant laquelle les actions ont été détenues et le taux d’imposition applicable. Il est important de déclarer correctement ces gains pour éviter des pénalités.
En plus des dividendes, en tant que propriétaire, vous pouvez également gagner de l’argent sur votre entreprise en vendant des actions de la société. Le profit de cette vente est également imposé comme un revenu de capital. Pour les actions non cotées, le taux d’imposition est généralement de 25 %, mais cela peut varier en fonction de la structure de propriété et d’autres facteurs.
Comparaison entre salaire et dividende
Le salaire est une rémunération versée régulièrement par un employeur à un employé en échange de son travail. Le dividende, en revanche, est une distribution de bénéfices réalisée par une entreprise à ses actionnaires. Les deux formes de revenus ont des implications fiscales différentes et peuvent influencer les décisions financières des individus.
Le salaire est un coût dans l’entreprise, ce qui réduit le résultat imposable de l’entreprise. En même temps, l’entreprise doit payer des cotisations patronales sur le salaire, ce qui signifie une augmentation des impôts pour l’entreprise.
Le salaire sert de base aux prestations sociales, par exemple l’indemnité de maladie et l’allocation parentale. Le revenu ouvrant droit à pension est basé sur le salaire. Si vous percevez une grande partie de votre rémunération sous forme de dividendes, vous devez équilibrer les résultats de l’entreprise en mettant de côté et en épargnant vous-même de l’argent supplémentaire pour les prestations sociales et la pension.
Si l’on perçoit un salaire si élevé qu’il dépasse le seuil d’imposition de l’impôt national, il est avantageux de percevoir des dividendes pour la partie qui dépasse ce seuil. En soumettant une demande de rectification, on peut faire en sorte que le salaire reste en dessous du seuil, par exemple en appliquant les déductions et réductions d’impôt que l’on obtiendrait dans la déclaration de revenus lorsque l’on reçoit l’impôt final, mais que l’on obtient déjà au cours de l’année fiscale.
Si on n’a pas eu de salaire, on ne peut pas faire différentes réductions d’impôts et déductions dans la déclaration de revenus, par exemple la réduction d’impôt pour travaux à domicile.
Comment optimiser le prélèvement de salaire et de dividendes ?
Pour optimiser le prélèvement de salaire et de dividendes, il est important de prendre en compte plusieurs facteurs. Tout d’abord, il est essentiel de comprendre les implications fiscales de chaque type de prélèvement. Ensuite, il faut évaluer la situation financière de l’entreprise pour déterminer le montant optimal à prélever. Enfin, il est recommandé de consulter un expert-comptable ou un conseiller financier pour obtenir des conseils personnalisés et adaptés à votre situation spécifique.
Choisir la bonne répartition entre salaire et dividende est crucial pour minimiser votre impôt total. Voici quelques stratégies que vous pouvez utiliser pour optimiser votre retrait.
Prendre un salaire pour couvrir les besoins fondamentaux et les cotisations de retraite
Étant donné que le salaire est imposé à un taux marginal plus élevé, il est avantageux de percevoir un salaire aussi bas que possible, mais suffisant pour couvrir les coûts de subsistance de base et contribuer à votre retraite. Le salaire vous donne également droit à des prestations sociales telles que les indemnités de maladie et les allocations parentales.
Maximiser les dividendes selon les règles 3:12
Les règles 3:12 sont des dispositions fiscales suédoises qui régissent la manière dont les dividendes et les gains en capital des petites entreprises sont imposés. Ces règles visent à empêcher les propriétaires d’entreprises de se verser des salaires sous forme de dividendes pour bénéficier d’un taux d’imposition plus faible. Pour maximiser les dividendes selon les règles 3:12, il est important de comprendre les différentes limites et seuils qui s’appliquent. En général, les dividendes jusqu’à un certain montant sont imposés à un taux plus favorable, tandis que les montants excédant ce seuil sont soumis à une imposition plus élevée. Il est donc crucial de planifier soigneusement la distribution des dividendes pour optimiser la charge fiscale globale.
Pour tirer parti de la fiscalité réduite sur le capital, il est important de maximiser les dividendes jusqu’à la limite autorisée par les règles 3:12. En faisant cela, vous pouvez retirer une part significative des bénéfices de l’entreprise à un taux d’imposition de 20%, ce qui vous permet de payer moins d’impôts que si vous aviez retiré le même montant sous forme de salaire.
Combiner salaire et dividende pour un effet optimal
Pour les propriétaires de petites entreprises, il est souvent avantageux de combiner un salaire avec des dividendes. Cela permet de maximiser les avantages fiscaux et de minimiser les charges sociales. En prenant un salaire, vous pouvez bénéficier de la sécurité sociale et des avantages de la retraite, tandis que les dividendes peuvent être imposés à un taux plus favorable.
Pour de nombreux entrepreneurs, il est optimal de combiner salaire et dividendes afin d’atteindre un équilibre entre les avantages sociaux et l’optimisation fiscale. Cela signifie que vous percevez un salaire suffisant pour obtenir des avantages sociaux, tout en maximisant les dividendes pour bénéficier de la fiscalité plus avantageuse.

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